Des physalies s’échouent sur les plages du Finistère et de Vendée

20 novembre 2019 à 8h44 par Nicolas Mezil

Prudence sur les plages du Finistère et de Vendée. Des physalies, une espèce cousine de la méduse très urticante et potentiellement dangereuse, s’échouent sur les plages depuis une dizaine de jours.

ALOUETTE
Physalie
Crédit : Archives

Elles sont aussi appelées « vessies de mer » à cause de leur forme. Les physalies, proches des méduses, peuvent provoquer des brûlures et des lésions sur la peau en cas de contact.

L’Agence Régionale de Santé (ARS) des Pays-de-la-Loire appelle à la prudence et recommande de ne pas toucher ces physalies même mortes : « Cette espèce, munie de filaments de grande longueur, est extrêmement urticante. Ces animaux sont reconnaissables à leur couleur bleutée. »

Comment nettoyer la lésion

En cas de contact, il faut, en premier lieu, retirer les tentacules qui sont très adhérentes à la peau, sans les écraser. Pour cela, une solution efficace est d’appliquer de la mousse à raser (ou à défaut du sable sec) sur la lésion et en grattant avec un carton rigide. La plaie doit ensuite être rincée abondamment à l’eau de mer.

Des symptômes nombreux

Selon l’ARS, outre les lésions cutanées très douloureuses, des symptômes plus généraux sont possibles : sensation de malaise, perte de connaissance, accélération du rythme cardiaque et de la pression artérielle, vertiges, douleurs abdominales, vomissements.

Mais des problèmes respiratoires, voire un arrêt cardiaque sont possibles chez certaines personnes fragiles. Lors de l’apparition de ces symptômes, le baigneur ou le promeneur doit appeler le SAMU en faisant le 15.

Les physalies rares en novembre habituellement

Il est assez rare de retrouver des physalies sur les plages à cette saison, car ces animaux recherchent plutôt les courants chauds que l’on connaît l’été. La température de l’eau avoisine plutôt les 13 à 14 degrés actuellement.

En septembre 2017, des physalies avaient déjà été retrouvées sur des plages du Nord-Finistère.