"On a six nouvelles espèces", entre les nouveaux animaux et les naissances, l’été est chargé au parc animalier de Branféré

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Le parc animalier de Branféré, dans le Morbihan, fête cette année les 60 ans de son ouverture au grand public. Et depuis une semaine, un nouvel espace vient d’être ouvert : une zone sud-américaine.
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Amoureux d'animaux en tout genre, des nouvelles espèces arrivent au Parc animalier de Branféré dans le Morbihan, à côté de Vannes.
Ce dernier accueille depuis une semaine, six nouvelles espèces : fourmilier géant, pécari du Chaco, coatis à nez blanc, chiens des buissons, flamants rose du Chili et guanaco. "On en a plusieurs qui vont cohabiter ensemble, notamment le guanaco, le pécari du Chaco et le fourmilier. Il y a les chiens des buissons qui sont déjà visibles et seront très prochainement rejoints par les coatis. En ce moment, les coatis sont encore en train de s'acclimater, mais d'ici à la semaine prochaine, ces deux petits carnivores d'Amérique du Sud, qui vivent dans des espaces forestiers, seront visibles tous les deux", explique avec passion, Alexandre Petry, directeur scientifique et zoologique du parc.
Niché au cœur du Morbihan, dans un poumon vert de 45 hectares, le parc de Branféré permet d’observer quelque 1 500 animaux des cinq continents vivant dans des conditions proches de leur habitat naturel. Il participe aussi à 60 programmes européens de conservation des espèces, ce qui explique en partie l’arrivée de nouveaux animaux. "Par exemple, le fourmilier et le tapir sont considérés comme vulnérables. Leur population a chuté de 40% ces dernières années. Ensuite, on a des espèces du statut un peu en dessous, mais qui sont quand même menacés comme les chiens des buissons. En fait, les parcs zoologiques européens travaillent en stratégies globales pour préserver ces animaux", raconte Alexandre Petry devant l’enclos des flamants rose du Chili.
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L’autre raison de ces nouvelles introductions, c’est que cette année, le parc de Branféré fête aussi les 60 ans de son ouverture au public. Et pour marquer le coup, la plaine sud-américaine a été créée et inaugurée la semaine dernière.
Mais comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, le parc voit aussi depuis quelques semaines de nombreuses naissances. Un bébé yack, un chamelon -petit du chameau-, une vingtaine de manchots ou encore des grues à cou blanc sont nés les dernières semaines. "Les animaux sont adaptés à leur environnement et donc forcément, ils synchronisent les naissances avec les beaux jours. C'est là où l'herbe est la plus abondante, où il y a le plus de fruits normalement dans les arbres, et où il y a le plus de proies potentielles aussi pour ceux qui mangent des proies. Donc les naissances pour la plupart, surviennent en effet à la belle saison, à la fin du printemps ou au début de l'été. Donc quand on vient visiter le parc en juillet, en août, et bien, c'est là où on a les premiers pas des bébés", ajoute le directeur zoologique. Et ce week-end, le parc s’attend à faire le plein, et plus de 4 000 personnes par jour devraient admirer tous ces nouveaux animaux.
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