Morbihan: Mystère après une série d'actes de vandalisme chez des maraîchers

13 février 2019 à 13h35 par Rédaction Alouette

<p>Onze victimes ont été recensées depuis le 15 décembre dernier. Une enquête a été ouverte.</p>

ALOUETTE

Les d�gradations ont �t� commises dans 8 communes morbihannaises, � Vannes, Auray, Sarzeau, Ambon, Noyal-Muzillac, Marzan et Billiers ainsi qu?� S�n�.

C?est d?ailleurs � S�n� mi-d�cembre que les premi�res d�gradations ont �t� constat�es.
Pr�s de 5000 plants de salades ont �t� arrach�s dans les serres de la ferme bio de Balgan. Aucun vol n?a toutefois �t� commis.
Une ferme voisine a �galement �t� saccag�e.
Quelques jours plus tard, des serres ont lac�r�es au sein d?exploitations agricoles de Sarzeau, Marzan, et Billiers.

Les d�gradations se sont poursuivies pendant les f�tes de fin d?ann�e

Lors de la nuit de No�l, ce sont les espaces verts de la Ville de Vannes qui ont �t� vis�s. Dix des douze serres que compte le site ont �galement �t� ab�m�es. Cela repr�sente un peu plus de 3000 m�tres carr�s de tunnels � r�parer pour la municipalit�. A quelques heures de la Nuit de la St Sylvestre, c?est au tour des employ�s de la Station exp�rimentale horticole de Kerplouz � Auray de d�couvrir une douzaine de tunnels vandalis�s.
Des d�gradations aussi le Jour de l?An au sein des chantiers d?insertion Rebom sur la commune de Sarzeau. Depuis le d�but de l?ann�e, des mara�chers de Noyal Muzillac et d?Ambon ont �galement port� plainte.

Plusieurs dizaines de milliers d?euros de pr�judice

Pour les exploitants d?Ambon et Noyal-Muzillac victimes de d�gradations, la facture s?�l�verait � 5.000 ?.
8.000 ? pour les mara�chers de S�n� et Sarzeau.
Pour la Ville de Vannes, le montant des r�parations monterait � 50.000 ?.
La CAMN (Coop�rative d?approvisionnement des mara�chers nantais, principal fournisseur de serres horticoles) a enregistr� de nombreux devis ces derni�res semaines.

Ouverture d?un groupe d?enqu�te d�di� sp�cialement � cette affaire hors normes

Baptis�e Ti-gwer, serre en breton, une cellule d?enqu�teurs dirig�e par le chef d?escadron, Fran�oise Poulain, commandant de la compagnie de gendarmerie de Vannes, a �t� constitu�e.
Le mode op�ratoire est toujours le m�me.
Selon plusieurs victimes, les d�gradations seraient l??uvre d?un individu qui conna�t le milieu de l?horticulture. Il pourrait s?agir d?un ancien salari� du secteur. Toujours est-il que le mode op�ratoire est � chaque fois le m�me. Dans tous les cas, les serres ont �t� lac�r�es avec un cutter, et toujours de nuit. Autre constat : les exploitations vis�es ne sont pas �quip�es de cam�ras de vid�osurveillance. Des exploitations situ�es dans un p�rim�tre d?une soixantaine de km.