Ouverture du procès du meurtre sauvage d'une ado près de #Nantes en 2012

8 novembre 2016 à 10h01 par Rédaction Alouette

<p>Le procès d'un homme de 29 ans pour le meurtre et le viol d'une adolescente de 14 ans, retrouvée morte dans des toilettes publiques près de Nantes en 2012, s'est ouvert mardi devant la cour d'assises de Loire-Atlantique.</p>

ALOUETTE

Le proc�s d'un homme de 29 ans pour le meurtre et le viol d'une adolescente de 14 ans, retrouv�e morte dans des toilettes publiques pr�s de Nantes en 2012, s'est ouvert mardi devant la cour d'assises de Loire-Atlantique.

L'accus�, Yannick Luende Bothelo, un Angolais de 29 ans corpulent, est entr� dans le box peu apr�s 09H00. Il compara�t pour l'assassinat et le viol de Marion, accompagn� d'actes de tortures et de barbarie, ainsi que pour tentative d'assassinat et violences volontaires sur deux hommes �g�s.

Le corps sans vie de Marion, frapp� de 68 coups de couteau, avait �t� d�couvert le matin du 19 mars 2012 par une passante, � Bouguenais (Loire-Atlantique), dans l'agglom�ration nantaise.

L'enqu�te a montr� que l'adolescente rentrait au domicile de sa m�re, apr�s deux semaines de fugue, lorsque sa route avait crois� la veille au soir celle de son meurtrier.

Luende Bothelo avait �t� interpell� l'apr�s-midi m�me en possession du t�l�phone portable de la jeune fille, apr�s avoir agress� deux hommes �g�s. Connu de la justice pour des cambriolages et des vols divers, il avait bris� son bracelet �lectronique quelques jours avant les faits et �tait vis� par un mandat d'arr�t.

L'accus� a reconnu avoir tu� l'adolescente, expliquant �tre investi d'une mission divine et r�p�tant qu'il voulait parler au pr�sident de la R�publique de l'�poque Nicolas Sarkozy.

Un premier coll�ge d'experts avait diagnostiqu� une "schizophr�nie parano�de" chez l'accus� et conclu � l'abolition de son discernement au moment des faits. Ce qui le rendait inapte � �tre jug�.

D'autres experts, notamment lors d'une quatri�me expertise psychiatrique en d�cembre 2015, avaient au contraire estim� qu'il pouvait �tre renvoy� devant les assises.

L'avocate de M. Bothelo, Carole Le Roux, compte plaider l'irresponsabilit� p�nale et demander � la cour d'assises l'hospitalisation de son client sous contrainte. Ce dernier risque la r�clusion criminelle � perp�tuit�.

Le verdict est attendu le 18 novembre.

asl/mcl/cb

(AFP)