Solidarité coronavirus : à Chinon, le club de rugby aide ses partenaires

2 avril 2020 à 4h00 par Bastien Bougeard

Le club de rugby du SC Chinon a vu sa saison s’arrêter après la suspension définitive du championnat de Fédérale 3 (5e division). Cependant, il a décidé d’aider ses partenaires car ces derniers sont en difficulté à cause du coronavirus.

ALOUETTE
Le club aide ses partenaires à trouver de la main d'oeuvre.
Crédit : Facebook-SCHINON-COM

Les rugbymen chinonais ont été contraints de ranger les crampons après l’annonce de la suspension définitive des championnats amateurs par la Fédération française. Pour autant, le club entre dans la mêlée pour soutenir les entreprises qui sont en difficulté face à la crise du coronavirus.

« Aider nos partenaires »

Le SC Chinon qui évolue en Fédérale 3 (cinquième division) dispose d’un réseau de 175 partenaires qui l’aide tout au long de la saison. « Comme nous sommes un club amateur, certains de nos partenaires embauchent des joueurs, prennent des jeunes en alternance ou en formation », précise Serge Lambert le vice-président du club. « On se devait de leur faire un retour ». Ainsi depuis l’annonce de la fin du championnat, le SC Chinon aide ses partenaires à répondre au problème de main-d’œuvre qui touche certaines entreprises dans ce contexte de crise sanitaire, à l’image du monde agricole.

Trouver de la main-d’œuvre et des réseaux de ventes

Le SC Chinon compte plus de 400 licenciés et une centaine de bénévoles. « Nous nous sommes dit que parmi nos membres, certains étaient prêts à donner un coup de main », explique Serge Lambert. « Le partenaire nous fait parvenir ses besoins. Ensuite, nous demandons à nos licenciés s'il y a des volontaires pour les dates proposées par l'entreprise. Nous précisons que tout ça se fait dans le respect du code du travail et aussi dans le respect des règles sanitaires édictées par les autorités ». Mais parfois, le club peut jouer le rôle d’intermédiaire entre ses partenaires en relayant des annonces sur le site internet du club : « Si par exemple une personne cultive des asperges et recherche un point de vente, nous relayons sa demande afin qu’un partenaire intéressé puisse en vendre dans son magasin, détaille le vice-président. Il faut être solidaire dans cette période difficile », conclut Serge Lambert.