Tours : Philippe Vendrix « nie fermement les accusations »
29 janvier 2020 à 9h55 par Bastien Bougeard
Le président de l’Université de Tours a été placé en garde à vue le 28 janvier dans le cadre d’une affaire de harcèlement. Il en est ressorti libre et s’est défendu ce 29 janvier lors d’une conférence de presse.
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Le président de l’Université de Tours Philippe Vendrix a été placé en garde à vue par la police judiciaire à Tours le 28 janvier. Il en est ressorti libre et a tenu à clarifier la situation lors d’une conférence de presse ce 29 janvier.
Enquête préliminaire ouverte en 2018
« On me reproche des faits de harcèlement », a annoncé Philippe Vendrix. En 2018, le procureur de la République de Tours a ouvert une enquête préliminaire pour des faits de harcèlement moral et sexuel. Deux plaintes ont d’ailleurs été déposées dans ce dossier. « C’est une garde à vue technique. Elle m’a permis de me mettre en contact avec un avocat ». Le contentieux opposerait le président de l’université ainsi que l’ancien directeur général des services, son assistante et un ancien directeur de la communication qui ont quitté l’université il y a 2 ans.
Le Président rejette ces accusations
Philippe Vendrix a donc pu apporter sa version des faits auprès des enquêteurs et déclare « nier fermement les faits qui me sont reprochés ». Le président de l’Université de Tours ne souhaite pas en dire plus « le temps que l’enquête suive son cours ». L’Université de Tours accueille cette année 28 000 étudiants.