Le Loup de la pub Intermarché au cœur d’une polémique sur l’IA !

Diffusée à l’approche des fêtes, la publicité de Noël d’Intermarché a rencontré un succès exceptionnel. En quelques jours, le film d’animation a cumulé des centaines de millions de vues sur les réseaux sociaux, bien au-delà des frontières françaises.

Le loup, personnage central de ce "conte de Noël", s’est imposé comme une véritable mascotte. Face à cet engouement, l’enseigne a logiquement cherché à proposer une expérience à ses clients.

Envie de poser avec le loup ?

Pour capitaliser sur cet engouement, Intermarché avait envisagé un premier produit dérivé original : permettre aux clients de se photographier avec le loup grâce à des photomatons installés dans près de 1 000 magasins.

L’opération devait être proposée pour quelques euros et reposer sur une technologie d’intelligence artificielle capable d’intégrer le personnage dans des décors de Noël personnalisés.

Cette initiative, imaginée dans l’urgence, devait offrir une expérience immédiate aux clients, à quelques jours des fêtes. Mais elle a rapidement suscité des réactions négatives.

Capture d'écran Facebook @Intermarché Pocé-sur-Cisse

Une contradiction avec le message de la publicité

La polémique est née du contraste entre cette opération et le message initial de la publicité. Le film de Noël avait en effet été largement salué pour avoir été entièrement conçu par des artistes, sans recours à l’intelligence artificielle. Cet aspect faisait donc partie intégrante de la communication autour de cette publicité. 

L’annonce d’un produit dérivé reposant sur l’IA a donc été perçue comme une incohérence, poussant Intermarché à finalement revoir sa position, en annulant le dispositif avant même son lancement.

La peluche : grande absente des rayons

Si l’expérience des photomatons ne verra pas le jour, Intermarché n’abandonne pas pour autant son (désormais célèbre) personnage ! À l'approche des fêtes, beaucoup de clients espéraient trouver une peluche à l’effigie du loup pour Noël. Certains sites frauduleux en avaient même déjà mis en vente.

Intermarché a toutefois indiqué que cet objet dérivé n’arrivera pas avant 2026, l’enseigne souhaitant privilégier une production française et européenne.