Après la polémique, deux Miss destituées

La séquence a été tournée dans les loges de l’élection de Miss France 2026. On y entend Julie Zitouni, Miss Provence, proférer des insultes à l’encontre d’autres candidates. À ses côtés, Miss Aquitaine, Aïnhoa Laitete. En quelques heures, la vidéo est massivement relayée sur les réseaux sociaux. L’affaire prend de l’ampleur. Les réactions affluent. La pression monte sur les instances régionales.

Une décision "nécessaire"

Les comités Miss Provence Côte d’Azur et Miss Aquitaine publient alors un communiqué conjoint ce mardi 9 décembre. La sanction est immédiate.

"Cette décision fait suite à la diffusion d’une vidéo tournée dans les loges de l’élection."

Les responsables assument :

"Il s’agit d’une décision lourde de conséquences mais nécessaire."

Les deux jeunes femmes sont destituées de leurs titres régionaux pour l'année 2026.

"Respect et responsabilité"

Dans leur message, les comités rappellent le sens du titre :

"Le rôle d’une Miss régionale est d’être une ambassadrice de sa région... Un visage de sérieux, de respect et de responsabilité."

Un rappel de valeurs, après un épisode jugé incompatible avec l’image que doivent incarner les candidates.

Des excuses publiques 

Julie Zitouni et Aïnhoa Laitete ont présenté des excuses publiques. Une démarche reconnue, mais jugée insuffisante. "La gravité des propos rend impossible le maintien de leur titre." Les comités appellent également à l’apaisement sur les réseaux sociaux. "Aucune faute ne justifie la haine, l’acharnement ou les menaces." 

Avec cette double destitution, l’édition de Miss France se retrouve durablement marquée par cette affaire. Deux titres retirés. Deux parcours stoppés net. Et une polémique qui rappelle l’exposition permanente des candidates, même loin des caméras.