"Quand je trouve le poignard, c’est mon plus beau souvenir", le Breton Maël Lozac’h, finaliste de Koh-Lanta, se confie

Publié : 23 juin 2025 à 18h04 par Adrien Michaud

Le Fouesnantais, Maël Lozac’h, candidat breton de "Koh-Lanta : La Revanche des 4 Terres", affronte les mythiques poteaux ce mardi 24 juin sur TF1. Avant la diffusion de l’épreuve à 21h10, le finaliste de cette 27e édition répond aux questions d’Alouette.

Photo candidat Koh-Lanta Maël
Maël Lozac’h, candidat à la 27e édition de Koh-Lanta.
Crédit : A.ISSOCK/ALP/TF1

À la fin il n’en restera qu’un et il sera peut-être Breton, plus exactement de Fouesnant dans le Finistère.

Ce mardi 24 juin a lieu la plus emblématique épreuve de l’émission d’aventure, les fameux poteaux, marquant la fin de cette 27e édition. Maël Lozac’h, 27 ans, pâtissier dans la vie de tous les jours, deviendra peut-être dans la soirée, le premier Finistérien à gagner Koh-Lanta, mais avant de connaître le verdict final, il se livre.

 

Alouette : Mardi dernier, vous vous êtes qualifié pour la mythique épreuve des poteaux de Koh-Lanta en terminant deuxième de l'épreuve d'orientation. Quel est votre sentiment à ce stade du jeu ?

Maël Lozac’h : Un sentiment un peu mitigé entre euphorie, appréhension et nostalgie, parce que c’est la fin. Donc un mélange de tout ça, mais à la fin, je suis très heureux d’être en finale. Et puis, à ce moment-là, je suis impatient de faire cette mythique épreuve que sont les poteaux. Je l’ai dit dès le début de mon aventure, arriver à l’orientation, c’était mon objectif de base.

Avec les Oranges (tribu de l’Ouest, NDLR), j’ai revu mon objectif à la baisse car on a très mal démarré. Donc, l’orientation, ça me paraissait impossible d’y arriver. Puis finalement, j’y suis arrivé. Donc je suis très content. Pour moi, c’est la plus belle épreuve de Koh-Lanta. On ne peut compter que sur soi-même. Je m’en sors bien, je termine deuxième, mais j’aurais quand même aimé la gagner. Même si, quand je trouve le poignard, c’est mon plus beau souvenir, encore aujourd’hui !

 

Alouette : Vous pensiez arriver aussi loin dans l'aventure ?

Maël Lozac’h : En vrai, oui, je pensais pouvoir tirer mon épingle du jeu. Mais en arrivant devant Denis et en découvrant tous les candidats, j’avoue que j’ai un peu déchanté. Parce que c’est vrai qu’il y avait quand même de sacrés gaillards, chez les hommes comme chez les femmes. Physiquement, tout le monde était assez présent. Je me suis dit que ça n’allait pas être simple d’aller au bout. Et finalement, j’y suis avec Gaëlle et Jérôme. Trois profils totalement différents sur les poteaux. C’est Koh-Lanta, tout le monde peut aller au bout, en fait.

 

Alouette : Qu'est-ce qui a été le plus dur pour vous tout au long de cette aventure ?

Maël Lozac’h : Ce qui a été vachement impactant sur le moral et sur le physique aussi, c’est le temps. Parce qu’on était, je pense, en saison des pluies là-bas aux Philippines. On a eu vraiment beaucoup de pluie. Les conditions météorologiques, c’est ce qui a été le plus difficile à supporter tout au long de cette aventure. J’en ai pas mal souffert.

Après, honnêtement, je savais que ça allait être dur. Mais pas aussi dur, je ne pensais pas. C’est quand même très costaud, physiquement. Aussi mentalement, c’est un jeu très dur. En fait, on est sans arrêt en train de se poser des questions. Parce qu’à tout moment, on peut se faire éliminer. C’est quand même un jeu de stratégies aussi. Donc psychologiquement, c’est très dur, ça pompe énormément d’énergie.

 

Alouette : Que retenez-vous de votre parcours dans Koh-Lanta ?

Maël Lozac’h : Je retiendrais que j’ai fait beaucoup de deuxièmes places, malheureusement. Je suis le Poulidor, l'éternel second (rires). Il reste encore l’épreuve des poteaux, mais avant les poteaux, c’est ce que je retiens. J’aurais aimé gagner au moins une épreuve individuelle avant la course d’orientation.

 

Alouette : Que pensent vos proches de votre parcours ?

Maël Lozac’h : Tout le monde est content pour moi et heureux de mon parcours. Notamment parce que je suis resté moi-même et en dehors des « coups bas », je dirais. J’ai toujours été assez fair-play, je ne me suis jamais trop énervé ou agacé. Ça a d’ailleurs choqué plus d’une personne dans mon entourage car je suis très mauvais perdant dans la vie de tous les jours. Sur Koh-Lanta, j’ai appris à être calme, à me résonner et à me contrôler. Je suis assez content de moi et de mon parcours.

 

Alouette : Est-ce que votre vie a changé depuis Koh-Lanta ? Est-ce qu’on vous arrête dans les rues à Fouesnant par exemple ?

Maël Lozac’h : Oui, je suis pas mal interpellé (rires), quand je vais courir par exemple. C’est marrant parce les gens me parlent, mais je suis en train de courir, donc l’échange dure 10 secondes. Aussi, certaines personnes viennent à la boulangerie pour prendre des photos avec moi ou pour une petite dédicace, surtout les enfants. Cela étant, il faut relativiser, ça se cantonne à mon canton, on va dire (rires). Je ne suis pas non plus une star internationale, je suis juste quelqu’un de normal qui a participé à Koh-Lanta.

 

Alouette : Maintenant, vous avez une chance sur trois de remporter, ce mardi 24 juin, les 100 000 euros. Que comptez-vous faire de cet argent en cas de victoire ?

Maël Lozac’h : J’aimerais offrir des vacances à mes parents. Parce qu’ils nous ont payé, à moi et à ma sœur, pas mal de choses depuis que nous sommes petits. Donc ce serait leur rendre un peu la pareille. Ensuite, je n’ai pas de grands projets avec ces 100 000 euros. Je n’ai rien imaginé de fou. Pour le moment, ma vie me va très bien, je n’ai pas besoin de plus.

 

 

 

Retranscription par Mikaël Le Gac