Raves-parties dans le Finistère : l’inquiétude des défenseurs de l’environnement

28 juillet 2021 à 13h14 par Alexandrine Douet

Le parc naturel régional d'Armorique et l'association environnementale Bretagne vivante tirent la sonnette d’alarme après l’organisation de plusieurs rassemblements festifs "dans des sites naturels très fragiles".

Les Monts d'Arrée, site naturel breton classé Natura 2000
Les Monts d'Arrée, site naturel breton classé Natura 2000
Crédit : Twitter | Région Bretagne

"Les suivis minutieux menés par les naturalistes, par exemple, mettent en évidence des échecs de la nidification après ces événements", indiquent le Parc naturel régional d'Armorique et Bretagne Vivante dans un communiqué publié ce mercredi.

Selon elles, les monts d'Arrée représentent 8.000 hectares de landes et tourbières sur les 14.000 qui subsistent en Bretagne, contre un million d'hectares il y a deux siècles.

"On y trouve les dernières populations de la région de courlis cendré, de busard Saint-Martin ou encore de busard cendré. Malheureusement ces espèces sont dans une situation critique", regrettent les deux institutions.

Selon leur communiqué, "la rave-party de Loqueffret a directement perturbé des couples de busards cendrés et de busards Saint-Martin. Celle de Brennilis était très proche d'un des vingt derniers couples de courlis cendré de Bretagne. Celle de Brasparts était très proche des sources du Rivoal ou niche un couple de busards Saint Martin et un couple de busards cendrés".

Le parc naturel régional et Bretagne Vivante demain ainsi pour la première fois à l’État "de prendre les mesures qui s'imposent" et appellent les teufeurs à "prendre leur part de responsabilité".
Ils font aussi part de leur soutien aux agriculteurs dont les terres sont occupées illégalement.

(Avec AFP)