L'affaire des restaurants O'Tacos de Tours devant le tribunal
/t:r(unknown)/filters:format(webp)/authors/iUNC23n3OO.png)
Nicolas Mézil vous informe en Centre-Val de Loire, chaque jour de 6h à 10h, en direct sur Alouette.
Les gérants des 3 restaurants O'Tacos de Tours, fermés en 2019, comparaissent avec deux autres personnes pour avoir fait travailler des sans-papiers.
/t:r(unknown)/fit-in/1100x2000/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/palais-justice-tours-Bougeard-Alouette1646754824550-format16by9.jpg)
Ce mercredi 15 octobre démarre le procès d'une affaire marquante à Tours : celui des restaurants O'Tacos. Quatre hommes, dont les deux gérants, sont appelés à la barre pendant trois jours. Ils sont accusés d'avoir fait travailler et logé des cuisiniers bangladais sans papiers dans des conditions indignes, pendant un an.
Des dizaines de personnes ont été recrutées à Paris, envoyées en Indre-et-Loire, entassées dans trois appartements, dormant sur des matelas à même le sol, et faisant des journées à rallonge sous-payées.
Jusqu'à 19 dans un appartement
L'affaire avait été révélée en 2019, plus d'un an après l'ouverture des restaurants. Ces derniers avaient subitement mis la clé sous la porte. La Nouvelle République avait alors révélé qu'une procédure judiciaire concernait les deux gérants, mais aussi le frère de l'un d'entre eux et un cuisinier.
Les quatre hommes avaient fait trois jours de garde à vue avant d'être mis en examen et placés en détention provisoire. La liste des griefs est longue : abus de bien social, travail dissimulé, conditions de travail et d’hébergement contraires à la dignité. Selon des témoignages, les migrants recrutés étaient entassés jusqu'à 19 dans un appartement. Des conditions de vie indignes auxquelles s'ajoutaient des salaires de 800 euros par mois alors qu'ils alignaient les heures supplémentaires.
10 ans de prison encourus
Une quinzaine de ces malheureux travailleurs exploités sont attendus au tribunal, du côté des parties civiles. Les quatre prévenus, qui avaient été arrêtés en Indre-et-Loire et à Perpignan, encourent 10 ans de prison. Le tribunal devrait mettre, vendredi, sa décision en délibéré.
Une première procédure devant le conseil des prud'hommes en 2020 avait permis à une douzaine de ces employés d'obtenir des indemnités à hauteur de 10 000 euros chacun.
/t:r(unknown)/fit-in/300x2000/filters:format(webp)/filters:quality(100)/radios/alouette/images/logo.png)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/Design_sans_titre__98_1764926811875-format1by1.png)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/HomardLobsterBernardaud1764944130729-format1by1.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/SANTA_WEB__1_1764925996648-format1by1.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/gautier1721284145247-format1by1.png)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/Ope_semaine_WEB1764844799814-format1by1.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/Defi_du_jour_WEB1764843162406-format1by1.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/La_Touche_gagnante_WEB1764842814811-format1by1.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/Alphatop_WEB1764842383717-format1by1.jpg)




/t:r(unknown)/fit-in/500x281/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/Design_sans_titre__98_1764926811875-format16by9.png)
/t:r(unknown)/fit-in/500x281/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/HomardLobsterBernardaud1764944130729-format16by9.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/500x281/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/SANTA_WEB__1_1764925996648-format16by9.jpg)