Ils fournissaient des téléphones portables et de la drogue à des détenus : 4 surveillants de la maison d’arrêt d’Angoulême mis en examen

En début de semaine, ce sont cinq agents, dont l’un est à la retraite, qui ont été placés en garde à vue, dans le cadre d'une enquête ouverte en février dernier par la direction départementale de la police nationale de la Charente.

Cinq agents pénitentiaires et trois détenus en garde à vue

Lors des investigations, des perquisitions ont été menées aux domiciles des mis en cause. De plus, trois détenus ont été placés en garde à vue.

Les cinq agents sont poursuivis pour "corruption passive, remise irrégulière d'objet à détenu, participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre un délit puni d'au moins 5 ans d'emprisonnement, transport et détention, offre ou cession de stupéfiants", indique le procureur de la République.

Qui est la taupe ?

Quatre agents ont été placés sous contrôle judiciaire, "contrairement aux réquisitions du parquet qui avait demandé la détention provisoire pour trois d'entre eux" précise encore le procureur. Le cinquième agent, en revanche, a été placé sous le statut de "témoin assisté", conclut le magistrat.

Selon le quotidien Ouest-France, c’est un détenu de la maison d’arrêt d’Angoulême qui a révélé aux enquêteurs le trafic de téléphones portables et de drogue, qui était mené au sein de l’établissement.

Avec AFP