Un airbag de la marque Takata a fait une nouvelle victime en France

La crise continue pour les airbags de la marque Takata, dont le scandale secoue le secteur de l'automobile depuis 2014, forçant ces derniers mois à l'immobilisation de centaines de milliers de véhicules par de nombreux constructeurs pour changer ces équipements à l'origine de plus d'une dizaine de morts en France.

Ce lundi 12 mai, le parquet de Pointe-à-Pitre a annoncé qu'un automobiliste est mort sur une route de la Guadeloupe après le déclenchement d'un airbag défectueux du fabricant japonais.

"L'autopsie a confirmé que la mort est directement liée à l'explosion de l'airbag", a confirmé la procureure de Pointe-à-Pitre.

La victime, au volant d'une Toyota Hilux, conduisait un véhicule "pas très récent" et concerné par la campagne de rappel. Il n'est pas précisé si la victime avait reçu, ou non, un courrier notifiant le rappel.

Le trentième accident recensé

Jusqu'à l'annonce ce lundi d'une nouvelle victime liée à ces airbags Takata, le ministère des Transports recensait 29 accidents ayant provoqué 11 décès outre-mer et un en métropole.

À cause d'un gaz qui vieillit mal, les airbags Takata défaillants risquent d'exploser en projetant des pièces au visage des conducteurs. Leur dégradation est accélérée sous les climats chauds et humides.