Angers : c’est la rentrée pour les Ducs !

Ce vendredi 12 septembre, les Ducs d’Angers ouvrent leur saison de Championnat de France de hockey sur glace en se déplaçant à Briançon.

Après leur quatrième Coupe de France en février dernier, et leur deuxième place du championnat, les Ducs angevins se préparent pour une saison chargée qui sera ponctuée par les Jeux olympiques d'hiver en février 2026 et plus de 70 rencontres prévues, entre le championnat, la Coupe de France et la Coupe d'Europe.

À l’aube du début de la saison, ce vendredi soir, cinq questions à Rodolphe Intsaby, président des Ducs d’Angers.

Comment se sent l’équipe pour cette nouvelle saison ?

L'équipe se sent excitée, forcément, c’est le lancement de la saison, le premier match officiel, on a tous envie d'y être ! C'est toujours un grand moment d'excitation, d'impatience et aussi d’espoir pour la saison à venir.

Quels sont les objectifs pour l'équipe ?

On va jouer dans trois grandes compétitions : la Ligue Magnus, la Coupe de France et la Coupe d'Europe. Notre intention c'est de challenger nos adversaires dans ces trois compétitions. Et la réussite d’une saison, on le sait, ça passe par une éthique de travail, par de l'intensité, mais aussi par la manière dont nos joueurs vont pouvoir récupérer entre chaque match et dans les bons moments. Il ne faut pas laisser de la place aux doutes ou à la sur-confiance.

Comment s'adapte-t-on saison après saison pour toujours être compétitif dans les plus hautes compétitions ?

Ce n'est pas facile. C'est un ensemble d'éléments, entre une connaissance aiguë de l'environnement du hockey, et un intérêt permanent pour ce qui se passe dans les hautes divisions. Et puis forcément, il y a d'autres éléments, qui sont extra-sportifs : savoir maintenir un budget, le développer, recruter les bons joueurs etc.

Les JO d'hiver en février, comment ça se prépare ? Qu'est-ce que ça change pour le groupe ?

Ça se prépare avec la gestion de nos internationaux : il va falloir que, nous-mêmes, on les mette au repos et qu'on leur fasse "rater des matchs" ! Et pour le groupe, c’est une visibilité importante. Ça fait 23 ans que la France n'a pas participé aux Jeux. Donc ça va engendrer, on l'espère, des émotions et pourquoi pas des surprises, puisqu'on est dans un groupe très difficile à jouer. On va mettre la lumière sur notre discipline et surtout faire découvrir notre sport dans des villes où il n'y a pas forcément de patinoires ou d’équipe de Hockey.

Un petit mot sur le public angevin pour terminer. Vous avez hâte de le retrouver ?

Jouer à la maison, c'est toujours un atout et surtout avec une patinoire qui est pleine. Elle est parfaitement conçue, elle a tout ce qu'il faut pour offrir un show à l'américaine ! On a la chance d'avoir une influence très forte. Là, sur les quatre matchs de préparation, on a déjà fait deux fois complet ! On était à plus de 3 000 spectateurs sur les deux autres matchs, ce qui est une première pour les Ducs d'Angers. Donc oui, on a vraiment hâte de les retrouver.