Il pensait avoir raté son bac... mais découvre, quatre mois plus tard, qu’il l’a obtenu après une incroyable erreur !

Le 6 juillet 2025, les résultats du baccalauréat 2025 tombent. Pour Gabriel, élève de terminale en spécialités Mathématiques et Sciences de la vie et de la Terre, c’est la douche froide.

Selon des informations rapportées par Presse-Océan, le jeune nantais est déclaré "non admis", avec une moyenne de 9,77 sur 20. Parmi ses notes, un 8/20 au grand oral, une épreuve coefficient 10, qu’il ne comprend pas. Il avait pourtant le sentiment d’avoir réussi son exposé !

Une bataille administrative

Convaincue qu’une erreur s’est glissée dans le dossier de son fils, la mère de Gabriel demande dès le 12 juillet la communication de la fiche individuelle d’évaluation (FIE), document permettant de vérifier les notes des épreuves. Mais les vacances d’été retardent tout.

Ce n’est que le 26 septembre, soit plus de deux mois plus tard, que le rectorat accuse réception de la demande. Et la réponse initiale, incomplète, ne permet pas d’y voir plus clair.

Après relance, la FIE finit par être transmise le 3 octobre. La famille découvre alors la vérité : la note inscrite dans le dossier n’est pas la bonne. Gabriel avait obtenu 12/20 à son grand oral, et non 8. Une erreur qui change tout !

De "recalé" à "reçu"

Avec ces quatre points supplémentaires sur 20, le calcul est vite fait : Gabriel passe la barre fatidique des 10 de moyenne. Il décroche donc officiellement le baccalauréat général, session 2025, avec 10,17 de moyenne.

Le courrier du rectorat parle d’une "erreur matérielle" et de "regrets", tout en évoquant une "faute isolée" liée à un mauvais report de note par un examinateur.

Un retour à la fac précipité

Au moment où l’erreur est corrigée, Gabriel est déjà réinscrit au lycée, pour préparer une nouvelle tentative de bac. La bonne nouvelle tombe trop tard : la rentrée universitaire a eu lieu depuis plus d’un mois.

Grâce à l’aide de son lycée et de la plateforme Parcoursup, il est finalement accepté à l’IAE de Nantes, en première année d’économie et de gestion.

Il doit désormais rattraper cinq semaines de cours !