Casse spectaculaire au musée du Louvre : deux semaines après, deux nouvelles mises en examen

Deux semaines après le vol spectaculaire des joyaux de la Couronne du musée du Louvre, estimés à 88 millions d’euros, deux nouvelles personnes ont été mises en examen ce samedi 1^er novembre.

Un homme et une femme mis en examen

Les deux mis en examen sont un homme de 37 ans, soupçonné d'être un des quatre membres du commando, et une mère de famille de 38 ans.

L'homme a été mis en examen pour vols en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de la préparation du crime de vol en bande organisée. La femme a de son côté été mise en examen pour complicité de vol commis en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de la préparation du crime de vol en bande organisée.

Ces deux personnes font partie des cinq interpellations qui ont eu lieu en milieu de semaine. Les trois autres personnes arrêtées ont été laissées libres, sans poursuites.

Ces deux nouvelles mises en examen s’ajoutent aux deux mises en examen survenues cette semaine. Celles de deux hommes de 34 et 39 ans, soupçonnés d'avoir fait partie du commando de quatre hommes, mis en examen et placés en détention provisoire.

Où se trouvent les bijoux volés ?

Le ministre de l’intérieur Laurent Nuñez a précisé ce samedi dans Le Parisien, qu’il reste au moins un membre du commando à retrouver, "plus sans doute le ou les commanditaires, ainsi que les bijoux. C'est la grande préoccupation".

"Il y a plusieurs hypothèses concernant les biens, y compris qu'ils soient déjà écoulés à l'étranger. Mais je reste confiant que l'on puisse les retrouver".

Faille sécuritaire majeure

Ce cambriolage a posé une fois de plus la fragile question de la sécurité dans les musées. La ministre de Culture Rachida Dati a dévoilé vendredi les premières conclusions de l'enquête administrative qu’elle avait demandée suite au casse.

L’enquête a révélé un bilan très critique, "une sous-estimation chronique, structurelle, du risque intrusion et vol" par le Louvre, "un sous-équipement des dispositifs de sécurité", une gouvernance "pas adaptée" et des protocoles de réaction aux vols et intrusions "totalement obsolètes".

Rachida Dati a annoncé des mesures pour répondre à une "faille sécuritaire majeure" à l'extérieur du musée.

Avec AFP