Corrèze : un deuxième cambriolage au musée Jacques Chirac

Le cambriolage s’est produit dans la nuit, alors que le musée était fermé au public. L'alarme de l'établissement se serait déclenchée, mais n'a pas empêché le vol. 

Selon Le Parisien, le préjudice est toujours en cours d’évaluation, mais il serait notamment composé de montres ou de bijoux offerts au président Chirac durant ses deux mandats.

Deux braquages, en deux jours

Ce mardi matin, plusieurs véhicules de gendarmerie bloquaient l’accès à l’établissement, tandis que des techniciens en identification criminelle effectuaient des relevés sur place. Les autorités locales redoutent un lien entre les deux affaires, survenues à seulement 48 heures d’intervalle.

Dimanche déjà, quatre individus avaient fait irruption en plein jour dans le musée, armés d’un fusil à pompe, avant de s’enfuir avec la caisse du musée et des effets personnels appartenant au personnel. Leur véhicule, retrouvé incendié quelques kilomètres plus loin, avait conduit à l’interpellation des quatre suspects âgés d’une vingtaine d’années, toujours en garde à vue.

Installé sur les hauteurs de Sarran, le musée est la propriété du Conseil départemental de la Corrèze, qui avait déjà déposé plainte après le premier cambriolage de dimanche. Une nouvelle plainte devrait être déposée dans les heures à venir.

Un précédent braquage en 2011

Ce n’est pas la première fois que le musée du Président est la cible de malfaiteurs. En novembre 2011, un vol avait marqué les esprits : un faucon en or jaune serti de diamants, d’émeraudes, de rubis et de saphirs, offert par l’Arabie saoudite à Jacques Chirac, avait été dérobé en pleine nuit. L’œuvre, estimée à plus de 150 000 euros, n’a jamais été retrouvée.

Une série qui inquiète

Cette succession d’événements fragilise donc l’image du musée et interroge sur la sécurité du site, pourtant déjà renforcée après le cambriolage de 2011.

Les autorités départementales ont confirmé que le musée resterait fermé jusqu’à nouvel ordre, le temps de permettre aux enquêteurs de poursuivre leurs investigations.