Cyberattaque à Poitiers : vers une réouverture progressive des services
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Tom Briot vous informe chaque jour sur alouette.fr.
Depuis le 29 août, la ville de Poitiers et la communauté urbaine ont dû faire face à une cyberattaque d’ampleur inédite.
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L’incident avait été détecté à 10h26 ce jour-là, déclenchant immédiatement l’activation d’une cellule de crise. Les accès à Internet avaient été coupés pour isoler le réseau et limiter toute propagation.
Les analyses menées ces derniers jours ont permis de déterminer le scénario de l’attaque : une intrusion dans une partie du système d’information des collectivités de Poitiers et de Grand Poitiers, suivie d’une exfiltration de données dites "techniques".
Bonne nouvelle pour les usagers : aucune donnée personnelle n’a été compromise. "Nous avons la confirmation qu'il n'y a eu aucune fuite de données concernant des usagers. Il n'y a eu aucun mot de passe, aucune donnée bancaire, aucune donnée de santé qui ont fuité.", confie David Bridonneau, responsable Sécurité et Système d'Information pour la Ville de Poitiers et Grand Poitiers, au micro d’Alouette. "Actuellement, nous n'avons eu aucun contact avec le ou les pirates, et aucune demande de rançon n'a été demandée."
Des services prioritaires maintenus
Pendant la crise, trois missions essentielles ont été mises en avant : assurer le fonctionnement du CCAS (centre communal d'action sociale), de l’état civil et du réseau de gestion de l’eau potable, largement automatisé.
Les autres services, comme l’accès par badge aux cantines ou aux piscines par exemple, sont restés secondaires.
Un retour progressif à la normale
Si l’attaque, d'une ampleur inédite, n’a pas endommagé les matériels informatiques, la reprise ne peut se faire d’un seul coup. Les autorités craignent encore la présence éventuelle de logiciels frauduleux. "Une réouverture progressive des services est prévue à partir de la semaine prochaine. Certains services seront peut-être remis avant d'autres, mais globalement, il y aura un retour à la normale qui sera progressif", explique David Bridonneau. "Des attaques, on en reçoit quotidiennement. Mais ce sont d'autres types d'attaques, et sont généralement arrêtées par nos systèmes de protection. Une attaque de cette envergure, c'est la première fois que ça arrive."
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