En Vendée, le surf attire de plus en plus de monde

Un million de personnes se mettent au surf chaque été en France, selon la Fédération française de surf. Et la Vendée ne fait pas exception. Moins fréquentée que le Sud-Ouest, la côte vendéenne séduit par son authenticité, ses vagues douces et une offre qui se diversifie.

Depuis Longeville-sur-Mer, Emmanuel de Saint-Rémy voit les choses en grand. Surfeur de la première heure, il a lancé Manu Surf en 1999. Cette année, il développe son surf camp : 60 couchages, en tipis, dortoirs ou appartements. "On propose des séjours tout compris : dodo, manger, surfer." C’est aujourd’hui le seul surf camp de ce type dans la région. Les autres sont en Gironde ou en Bretagne.

"Quand j’ai commencé, il y a 25 ans, j’étais tout seul"

Et en Vendée, le surf gagne du terrain. "Les touristes cherchent les activités nautiques, comme le surf… ", confirme Magalie Bironneau, directrice de l’Office de tourisme Destination Vendée Grand Littoral. Une clientèle familiale, en quête de calme et d’authenticité. Et selon Emmanuel : "Mes meilleurs clients ? Les Français, beaucoup de Parisiens, mais aussi Belges et Allemands. C’est plus proche que le Sud‑Ouest… et moins bondé."

Surfeur depuis plus de 30 ans, il voit la différence. "Quand j’ai commencé, il y a 25 ans, j’étais tout seul. Depuis deux ou trois ans, l’engouement s’accélère", note Emmanuel.

"L’océan ça ressource"

Au-delà du surf, Emmanuel défend un tourisme ancré dans la nature. "Avant tout, c’est un endroit où on se ressource. L’océan, même juste pour se baigner, ça recharge."

Son terrain jouxte une forêt protégée, à deux pas de neuf kilomètres de plages sauvages. "Ce sont les petites Landes ici," confie le gérant. Il rajoute : "Et puis surtout, on a des vagues plus petites, plus adaptées au niveau débutant".