En Vendée, le vin retrouve des couleurs en 2025

Après une année 2024 gâchée par la pluie et les maladies, les vignes vendéennes s’annoncent en meilleure forme cette saison. Mais la filière reste confrontée à de grands défis.

“On va sur un millésime assez précoce, mais qui s’annonce assez qualitatif.” Vincent Orion, vigneron en Vendée et président du syndicat des Fiefs vendéens, se veut rassurant.

En 2024, la situation était tout autre. Trop d’eau, un été frais et des champignons comme le mildiou avaient réduit les récoltes. “On a eu de toutes petites vendanges, notamment pour le rosé.”

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"Aujourd'hui il ne reste plus que 12 producteurs"

Cette année, pas d’aléas majeurs. Du soleil, moins de maladies : la vigne respire. “Pour l’instant, en Vendée, on ne peut pas se plaindre”, souligne le vigneron.

Derrière ces bonnes nouvelles, une réalité plus difficile : les vignerons sont de moins en moins nombreux. “En 2011, nous étions 25. Aujourd’hui, il ne reste plus que 12 producteurs sur l’appellation.” Les départs à la retraite ajoutés au manque de jeunes pour reprendre les exploitations inquiètent.

Et demain ?

Le climat change, poussant la vigne vers la Bretagne et le nord de la France. Mais la Vendée garde des atouts. “Grâce à l’influence océanique, nous avons encore de bonnes conditions pour les vingt prochaines années.”

Après une année noire, 2025 redonne donc de l’espoir. Reste à savoir si la filière saura attirer une nouvelle génération de vignerons.