Grippe aviaire : une « flambée dans le Grand Ouest »

L’ampleur de l’épidémie qui sévit actuellement dans le Grand Ouest dépasse celle qui avait été enregistrée l’année dernière dans le sud-ouest.

Une progression inédite en Vendée

Dans ce département, les contaminations se multiplient de façon exponentielle. De 74 dimanche dernier, le nombre d’élevage contaminé y est passé à 187 au dernier pointage effectué jeudi 10 mars! Selon Joël Limouzin, président de la chambre d’agriculture de la Vendée, le vent a favorisé la propagation du virus. Ce dernier, visiblement, s’est « immiscé » dans les élevages clos et couverts par le biais des systèmes d’aération et de ventilation des installations.

Des millions d’animaux abattus

L’objectif du ministère de l’agriculture : créer un vide sanitaire, et assainir la zone d’ici à la fin avril. 1.2 millions d’animaux ont été abattus. Le ministère estime qu’il reste 3 millions d’animaux à abattre.

"On va avoir des pertes économiques phénoménales qui sont prises en charge tout ou partie par l'État. Malgré tout, il y aura des coûts de dégâts collatéraux, un manque de production (de volailles, ndlr) dans les semaines à venir qui va être certain", prévoit Christophe Labour, président de la section volailles de l'antenne du syndicat agricole FNSEA pour la région Pays de la Loire.