Indre-et-Loire : la mairie et le cirque de Luynes visés par deux associations
Publié : 5 décembre 2024 à 14h22 par Marion Galard
Les affaires concernent des soupçons d’atteintes à l’environnement et de détournement de bien public.
Le cirque et la mairie de Luynes font l’objet d’une enquête du parquet de Tours après un signalement remonté à l’association de lutte contre la corruption Anticor 41. One Voice a aussi porté plainte contre les deux institutions pour atteintes à l’environnement.
La maire et le cirque de Luynes sont soupçonnés de "détournement de bien public" et d’"atteintes à l’environnement" après des signalements de deux associations. L’une d’entre elles a porté plainte.
La ville de Luynes a déjà été secouée cet été 2024 par un scandale concernant son cirque. Le "Monsieur Loyal" a été mis en examen et placé en détention provisoire pour viols et agressions sexuelles sur mineurs. Le cirque a désormais quitté la commune.
Des "risques d’inondations"
Le 27 novembre, l’association de défense de l’environnement One Voice publiait un communiqué accusant la mairie et le cirque d’"atteintes à l’environnement". L’ONG souligne notamment que "le cirque Georget s’est installé à proximité de la ZPS (zone de protection spéciale) grâce à une convention signée avec la mairie".
"Fin 2022, il a même joué de ses bonnes relations avec l’édile pour obtenir une opération de curage non autorisée du cours d’eau de la Petite Bresme… aggravant significativement les risques d’inondations, ajoute l’association. En juillet 2024, les circassiens ont vu leur partenariat avec la commune renouvelé." Une plainte a été déposée contre le cirque et la mairie.
De son côté, l’association de lutte contre la corruption Anticor 41 a publié un communiqué mercredi 4 décembre, dans lequel elle dénonce des irrégularités concernant l’occupation d’un terrain communal de plus de 94 000 m2.
D’après elle, "aucune procédure de sélection publique n’aurait été mise en place dans le cadre de l’occupation du terrain", ce qui est pourtant obligatoire. Anticor estime aussi que "la société bénéficiaire doit payer un loyer ou une redevance à la commune", ce qui n’était pas le cas du cirque Georget.