Mode : un "Nutri-Score" arrive sur les étiquettes !

Publié : 1er octobre 2025 à 7h32 par
Tom Briot - Journaliste

Tom Briot vous informe chaque jour sur alouette.fr.

À partir de ce 1er octobre, une nouvelle étiquette fait son apparition sur certains vêtements vendus en France : l’Ecoscore.

Vêtements CO2
Crédit : Envato | DR

Ce système de notation vise à informer les consommateurs sur l’impact environnemental de leurs achats textiles.

Inspiré du Nutri-Score pour l’alimentation ou de l’indice de durabilité pour l’électroménager, l’Ecoscore attribue une note basée sur de nombreux critères environnementaux. Seize indicateurs sont pris en compte, parmi lesquels la consommation d’eau et d’énergie, les émissions de CO₂, l’utilisation de ressources naturelles ou encore les rejets de microfibres plastiques. La durabilité du produit, sa réparabilité et sa capacité à durer dans le temps auront également un poids dans la note finale.

Concrètement, le score est affiché directement sur l’étiquette du vêtement ou accessible via un QR code. Il prend la forme d’un double affichage : une note globale sur l’ensemble du cycle de vie du vêtement, et une note rapportée à 100 grammes de textile, permettant de comparer plus facilement différents produits.

 

Une mesure issue de la loi Climat et Résilience

Cette signalétique découle des propositions de la Convention citoyenne pour le climat, puis de la loi Climat et Résilience de 2021. Initialement prévue comme obligatoire en 2024, son application a été retardée et assouplie : à partir de ce mois d'octobre 2025, les marques peuvent afficher l’Ecoscore sur la base du volontariat.

À partir d’octobre 2026, la loi ira plus loin. Le portail "Ecobalyse" du gouvernement permettra à des tiers indépendants d’évaluer eux-mêmes l’impact environnemental des vêtements des enseignes qui refuseraient d’afficher leurs scores. Ces résultats pourraient alors être diffusés au grand public, via des applications de consommation par exemple.

 

La fast-fashion particulièrement visée

L’Ecoscore cible en priorité la fast-fashion, un secteur accusé de surproduire et de générer une pollution massive. Parmi les critères retenus figure un "coefficient fast-fashion", qui prend en compte les volumes de production d’une marque. Plus la cadence de fabrication est élevée, plus la note risque d’être pénalisée.