Nantes : un premier cas de chikungunya détecté, une intervention programmée

Pour éviter tout risque de transmission, l’Agence régionale de santé (ARS) des Pays de la Loire organise une opération de traitement insecticide dans la nuit du vendredi 19 au samedi 20 septembre, entre 22h et 1h du matin.

La personne contaminée revenait d’un séjour en zone où circule le virus. Durant la période où elle pouvait transmettre la maladie, elle a fréquenté ce quartier nantais. Or, des moustiques tigres adultes et des larves y ont été repérés.

Pour éviter qu’ils ne propagent le virus en piquant cette personne puis d’autres habitants, l’ARS a décidé d’intervenir avec un traitement préventif.

Comment se déroule l’intervention ?

L’entreprise Rentokil, mandatée par Inovalys, va procéder à une pulvérisation ciblée d’insecticide, à base de pyréthrinoïdes. Le traitement se fera autour des principaux lieux fréquentés par le malade.

Les habitants du quartier sont invités à prendre des précautions : rester à l’intérieur, fermer portes et fenêtres, rentrer le linge, protéger animaux et bassins, couvrir les piscines et nettoyer le mobilier extérieur après l’opération.

Inquiétude en Nouvelle-Aquitaine

En parallèle, quatre cas, contractés en France cette fois, ont été confirmés à Brive, en Corrèze. Une première opération de démoustication a été réalisée le mercredi 17 septembre aux domiciles des cas et autour des lieux fréquentés par ces personnes. Une seconde intervention est prévue dans la nuit du 22 au 23 septembre.

Début juillet, un cas de chikungunya avait été détecté en Gironde.

Pour rappel, le chikungunya est une maladie transmise par le moustique tigre, qui provoque une forte fièvre, des douleurs articulaires très fortes, et parfois une éruption cutanée. La plupart des malades guérissent en une dizaine de jours.

Il n’existe ni vaccin ni traitement spécifique.