Nettoyeur de tombes : un métier pour les vivants
/t:r(unknown)/filters:format(webp)/authors/nkd8jDrkez.png)
Laura Vergne vous donne rendez-vous sur Alouette et alouette.fr pour des reportages au plus près de vous !
À quelques jours de la Toussaint, Christopher Michaud-Désesquelle, 33 ans, parcourt des cimetières de Vendée. Ancien chauffeur routier, il s’est reconverti dans le nettoyage de sépultures. Un métier de patience, né d’un deuil.
/t:r(unknown)/fit-in/1100x2000/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/nettoyeur_de_tombes1760539459458.png)
"C’est à la Toussaint que j’ai le plus de travail." À Longeville-sur-Mer, en Vendée, entre les allées du cimetière, Christopher s’affaire. Depuis un an, il nettoie les sépultures, entretient les fleurs, remet de l’ordre avant la venue des familles. "Je nettoie la sépulture, les plaques, les fleurs à la demande du client."
Chaque tombe prend du temps.
"J’enlève tout, je nettoie toutes les plaques une par une, je nettoie la tombe et je remets tout en place."
"Je fais tout au savon noir"
Son matériel ? Quelques seaux et des brosses. "J’ai des brosses souples, des brosses à joints, des brosses métalliques pour la pierre qui est en dessous. Et après, je fais tout au savon noir." Naturel, respectueux des matériaux. "Le savon noir, ça n’abîme pas les plantations extérieures. Ça reste assez doux." Une bonne heure de travail par tombe, parfois plus. Avant la Toussaint, il en a huit à nettoyer dans la semaine.
"Elle n'avait pas la force de venir entretenir la tombe"
Pour lui, ce métier n’est pas qu’une activité saisonnière. "Je me suis lancé là-dedans surtout pour les anciens. Ceux qui habitent loin, ceux qui n’ont plus la force. Je ne prends pas cher. C’est plus un service que je rends qu’un business." Son entreprise, MDC Nettoyage Sépultures, compte une dizaine de clients réguliers.
"Une dame a perdu sa maman récemment. Elle n’avait pas la force de venir l’entretenir. Ça lui permet de venir maintenant sans s’occuper de ça."
"On est bien... C'est silencieux"
Avant, Christopher ne pouvait pas mettre un pied dans un cimetière. "J’ai perdu mon grand-père il y a cinq ans. Quand j’ai vu l’état de certaines tombes, ça m’a motivé à me lancer."
L’ancien chauffeur routier a trouvé dans ce silence une forme de paix. "On est bien, on est en plein air, on n’a personne pour nous embêter. C’est silencieux. Je suis tranquille."
/t:r(unknown)/fit-in/300x2000/filters:format(webp)/filters:quality(100)/radios/alouette/images/logo.png)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/PalaisJusticeTulle1763414586241-format1by1.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/Proc_s_Angers1763392591968-format1by1.png)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/nounou1763390325137-format1by1.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/WW____90_1763387704975-format1by1.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/festival_magie1763043257461-format1by1.png)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/ahmed_sylla1763130399069-format1by1.png)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/OPEN_ANGERS_WEB__1_1763116985396-format1by1.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/400x400/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/FC_Nantes_Beaujoire_stade_foot_JulienRobin1677063818080-format1by1.png)




/t:r(unknown)/fit-in/500x281/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/PalaisJusticeTulle1763414586241-format16by9.jpg)
/t:r(unknown)/fit-in/500x281/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/Proc_s_Angers1763392591968-format16by9.png)
/t:r(unknown)/fit-in/500x281/filters:format(webp)/medias/6cOIUcKx8a/image/nounou1763390325137-format16by9.jpg)