Indre : un loup formellement identifié

Publié : 5 février 2020 à 6h00 par Bastien Bougeard

La préfecture de l’Indre et l’Office français de la biodiversité ont annoncé dans la soirée du 4 février le retour du loup dans le sud du département. Les éleveurs sont appelés à renforcer la surveillance de leurs troupeaux.

ALOUETTE
Pour la première fois en 103 ans, un loup a été identifié dans le sud de l'Indre.
Crédit : Unsplash-Kristen Munk

C’est désormais officiel : le loup est bien de retour dans le département de l’Indre. C’est la préfecture et l’Office français de la biodiversité qui ont confirmé la nouvelle dans un communiqué de presse dans la soirée du 4 février. Le loup a été photographié dans le sud du département à Chasseneuil.

Plusieurs signalements depuis le 2 février

Il y avait des doutes ces dernières 24 heures dans le Berry, puisqu’une personne affirmait avoir aperçu un loup dans le secteur de Lignac le 2 février. Le loup semblerait vadrouiller dans le sud de l’Indre puisque la préfecture précise que : « Un grand canidé de morphologie comparable à l’individu identifié à Chasseneuil a également été pris en photo le matin du 4 février sur la commune voisine de La Pérouille. Mais la faible qualité de la photo n’a pas permis d’authentifier l’animal ».

Déjà un signalement en août en Centre-val-de-Loire

En août dernier, un loup avait également été formellement identifié dans le nord de l’Eure-et-Loir. Nous en sommes donc à la deuxième identification formelle dans la région. Impossible cependant de dire s’il s’agit du même loup, car un autre grand canidé a été identifié en Charente et semble rôder dans le département voisin de la Vienne. « Les photographies ne permettent pas de déterminer l’origine géographique de cet animal. Seule la découverte de poils ou de crottes permettraient d’en savoir plus sur la lignée dont il provient, grâce à des analyses génétiques » ajoute la préfecture de l’Indre.

Appel à la vigilance

L’inquiétude monte donc chez les éleveurs. Ces derniers sont appelés à être vigilants par la préfecture de l’Indre. Elle demande que la surveillance des troupeaux soit renforcée. Si jamais toute observation suspecte de canidé ou suspicion d’attaque est constatée, il faut absolument prévenir le service départemental de l’Observatoire français de la biodiversité.