Le parquet de Vannes ouvre une enquête sur l'affaire des maraîchers

13 février 2019 à 13h33 par Rédaction Alouette

<p>En moins d'un mois les actes de vandalisme se sont multipliés dans un rayon de 60 km.</p>

ALOUETTE

Le parquet de Vannes a ouvert une enqu�te apr�s une s�rie d'actes de vandalisme visant des exploitations mara�ch�res dans le Morbihan, a-t-il indiqu� jeudi � l'AFP.

Selon Ouest-France, une douzaine de faits ont �t� recens�s dans le d�partement depuis la mi-d�cembre pour un pr�judice d�passant les 100.000 euros. Le T�l�gramme de son c�t� �voquait onze cas dans son �dition de mardi. 

Interrog� par l'AFP, le procureur de Vannes Fran�ois Touron s'est refus� � confirmer ces chiffres.

La F�d�ration d�partementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA) du Morbihan a annonc� jeudi sur Twitter avoir interpell� le pr�fet sur ces "d�gradations intol�rables des serres de plus d'une dizaine de maraichers du #Morbihan". "L'enqu�te de gendarmerie avance", ajoute le syndicat agricole.

Didier Marie-Marthe, cog�rant d'un groupement agricole d'exploitation en commun (GAEC) de l�gumes bio � S�n�, pr�s de Vannes, a indiqu� � l'AFP avoir d�pos� plainte apr�s avoir retrouv� ses cultures "saccag�es" le lundi 17 d�cembre. Il a d�pos� plainte. "Nous n'avons pas vu tout de suite que les 5.000 plants de salades avaient �t� coup�s et repos�s � l'identique � leur place".

"Nos cultures ont �t� arrach�es et mises sur les planches, 2.000 plants de chou rave, 1.000 plants de fenouil. En tout, �a fait 8.000 euros de d�g�ts", a-t-il ajout�.

"Quand on voit le boulot, on pense que c'est quelqu'un qui conna�t le mara�chage, et n'est pas bien dans sa t�te pour faire �a sans rien voler", a poursuivi le mara�cher. "On n'est pas couverts par l'assurance pour ce genre de d�g�ts, on est un peu dans le rouge. On se sent un peu d�prim�s car c'est une bonne partie du chiffre d'affaires qui part en fum�e pour d�buter la saison, on continue � travailler en esp�rant qu'il ne va pas revenir", a-t-il pr�cis�.

Selon lui d'autres mara�chers ont �t� touch�s, avec des "b�ches d�coup�es". "Les enqu�teurs sont sur plusieurs pistes mais n'ont pas encore de preuves", a-t-il affirm�.

Gilles Le Falher, �leveur de bovins � viande et de volailles en vente directe � S�n�, a lui fait �tat de 150 bottes de foin parties en fum�e dans la nuit de dimanche � lundi. Les portes de ses poulaillers ont �t� ouvertes.

"Je ne comprends pas c'est gratuit, c'est criminel. C'est un peu dur de se remettre au travail", a-t-il confi�, en annon�ant avoir d�pos� plainte.

(avec AFP)