Projet de surf-park en Loire-Atlantique : l’État donnera son avis

19 novembre 2019 à 10h08 par Alexandrine DOUET

Le préfet Claude d’Harcourt va soumettre le projet à la commission chargée de la préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers.

ALOUETTE
Le surf-park doit voir le jour à l'horizon 2022
Crédit : labergerie-surfcamp.fr

Vague de contestation

La réponse du président du Conseil départemental ne s’est pas fait attendre. Philippe Grosvalet « salue la décision du préfet. » Selon Claude d’Harcourt, « le dossier devra, par référence aux dispositions de la loi sur l’eau, être soumis au conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques. »

L’élu socialiste avait rapidement fait part de ses réserves à l’annonce du projet de « la Bergerie surf-camp » qui prévoit l’aménagement d’une vague artificielle dans un bassin d’eau de 200m de long et 85m de large, à une dizaine de kilomètres du littoral, précisément à Saint-Père-en-Retz.

Un projet privé qui selon le président du département peut « présenter des espaces touristiques ou sportifs intéressants mais qui interroge surtout quant à son impact environnemental […] ce projet artificialiserait 8 hectares de terres agricoles et nécessiterait en outre d’importantes quantités d’eau et d’énergie, dans un contexte de raréfaction des ressources tant foncières, qu’hydriques ou énergétiques ».

Le 20 octobre dernier, environ 200 personnes ont défilé dans les rues de Saint-Père-en-Retz à l’appel du collectif Terres communes pour protester contre le projet.

Quant aux promoteurs, ils espèrent déposer un permis de construire d’ici fin 2020 pour une ouverture en 2022. Ils tablent sur 30.000 visiteurs par an et comptent accompagner les spécialistes de la discipline, notamment en vue des Jeux Olympiques de Paris en 2024.