Rochefort: plus d'un millier de manifestants contre un projet de super-incinérateur

31 mai 2015 à 5h34 par Rédaction Alouette

<p>Entre un millier et 2.500 personnes ont manifesté samedi après-midi à Rochefort (Charente-Maritime) pour exprimer leur opposition à un projet de "super-incinérateur" à Echillais, un projet controversé à l'origine d'une zone à défendre (ZAD), récemment évacuée.</p>

ALOUETTE

Entre un millier et 2.500 personnes ont manifest� samedi apr�s-midi � Rochefort (Charente-Maritime) pour exprimer leur opposition � un projet de "super-incin�rateur" � Echillais, un projet controvers� � l'origine d'une zone � d�fendre (ZAD), r�cemment �vacu�e.

Les manifestants, dont nombre de familles, des Zadistes, plusieurs associations dans le sillage de Pays Rochefortais Alert (PRA), fer de lance de l'opposition, ainsi que quelques �lus, dont la d�put�e PS Suzanne Tallard, ont d�fil� sans incident dans les rues du centre-ville, selon la pr�fecture et les organisateurs.

Les manifestants �taient environ un millier selon la pr�fecture, 2.500 selon Xavier Boulard, porte-parole de PRA, soit selon lui davantage que lors d'une manifestation similaire en octobre 2014, d�montrant que "loin de +l'essoufflement+ pr�dit, les gens sont de plus en plus concern�s et convaincus que la justice doit nous donner raison".

L'association conteste l'utilit� du super-incin�rateur, alors qu'un incin�rateur existe d�j�, et s'inqui�te de l'aspect sanitaire et financier du projet d�fendu par le Syndicat intercommunautaire du littoral (SIL), d'une capacit� de traitement de 75.000 tonnes. L'arr�t� d'autorisation d'exploitation a �t� sign� en octobre dernier.

Trois recours demeurent pendants devant le tribunal administratif contre le projet d'Echillais, l'un visant le plan d�partemental de traitement des d�chets, l'autre le permis de construire, un troisi�me portant sur l'autorisation d'exploiter.

Le 12 mai dernier, une douzaine de Zadistes qui s'�taient install�s, pour certains depuis d�cembre le site du futur super-incin�rateur avaient �t� �vacu�s par les gendarmes, en application d'une d�cision du tribunal administratif de Poitiers.

pbl/ei

 

(AFP)