Vendée : de la prison ferme pour avoir inventé sa séquestration

7 janvier 2020 à 7h54 par Nicolas Mezil

Il avait fait croire qu’il avait été enlevé et violenté, une agression sur fond de trafic de drogue. Mais tout était faux. Un homme originaire de Fontenay-le-Comte a été condamné ce lundi à cinq mois de prison ferme.

ALOUETTE
Crédit : Archives

Le tribunal de La Roche-sur-Yon a reconnu coupable cet homme, absent lors de son procès, d’avoir inventé sa séquestration avec violences en 2018. Celui-ci en a d’abord parlé à ses voisins, indiquant que trois hommes l’avaient agressé chez lui. Voisins qui ont, par la suite, alerté les gendarmes.

Il s’était infligé 72 blessures sur le corps

L’homme apparaît blessé et choqué face aux enquêteurs qui l’interrogent. Mais la réalité est toute autre. Le Fontenaisien s’est automutilé, présentant pas moins de 72 plaies sur le torse et les bras. Et les gendarmes retrouvent, sur son téléphone, des selfies pris au moment même où il dit pourtant avoir été séquestré.

Sous l’influence de médicaments

Les gendarmes avaient lancé une enquête de plusieurs jours pour retrouver des coupables, finalement imaginaires. Placé en garde à vue, le prévenu avait finalement avoué. Il dit avoir déliré, après avoir pris une forte dose d’anxiolytiques. Il était déjà connu de la justice, notamment pour des vols et des délits routiers. Il venait d’être placé sous bracelet électronique.