Virus de la tomate : les plants infectés dans le Finistère bientôt détruits

26 février 2020 à 6h06 par Marie PIRIOU

Les plants de tomates touchés par le virus ToBRFV ou virus de la tomate, dans le Finistère, vont être "détruits incessamment" après avoir été "isolés".

ALOUETTE
Crédit : Archives

La coopérative Savéol, à laquelle appartient le producteur finistérien touché, par le virus de la tomate a annoncé hier que les plants de tomates touchés par le virus ToBRFV vont être "détruits incessamment" après avoir été "isolés". Deux serres du Finistère ont été touchées en France. Deux serres qui appartiennent à la même exploitation d'un producteur adhérent à la coopérative Savéol. "C'est un producteur de notre coopérative. C'est tombé chez nous, ça aurait pu tomber ailleurs", a souligné Pierre-Yves Jestin, président de Savéol, au Salon de l'agriculture de Paris.

Les semences des plants touchés par le virus produites aux Pays-Bas

Les plants incriminés proviennent du Royaume-uni et sont issus de semences produites aux Pays-Bas. Trois autres exploitations, dont on ignore à quelle coopérative elles sont affiliées, ont reçu le même type de plants et font actuellement l'objet de prélèvements dans le cadre de l'enquête de traçabilité, a précisé le ministère de l'agriculture. Les analyses sont toujours en cours, selon l'Agence de sécurité sanitaire (Anses), qui avait lancé une alerte deux semaines avant la confirmation du premier cas. "La situation est sous contrôle aujourd'hui, (...) on travaille vraiment de concert avec les services de la DGAL", la direction générale de l'alimentation du ministère de l'Agriculture, "chaque jour on avance, on échange, on a cette chance d'être une coopérative, avec des valeurs de solidarité", a ajouté M. Jestin.

Le patron de Savéol a assuré que la coopérative est aux côtés du producteur touché : "On le réconforte, la coopérative ne va pas le laisser tomber. On travaille à trouver une solution" pour l'accompagner "sur le volet financier", a-t-il ajouté. Selon l'Anses, le tomato-virus peut infecter jusqu'à 100% des plantes sur un site de production, ce qui le rend redoutable pour les cultures à haute densité de plantation comme les cultures sous serre. En revanche, il n'a pas d'impact sur l'homme.

(avec AFP)