La Toussaint, “ça se perd” : en Vendée, le fleuriste voit la tradition s’effriter
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Les cimetières se colorent, mais un peu moins chaque année. Entre budgets serrés et nouvelles habitudes, la Toussaint n’a plus tout à fait le même parfum.
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À La Roche-sur-Yon, en Vendée Lionel Morisse, dirigeant de Monceau Fleurs, prépare l’une des semaines les plus intenses de l’année. Deux cents pots à arroser chaque jour, des clients plus prudents, et un constat sans détour : "La Toussaint, ça se perd."
Une période chargée, mais plus comme avant
Le fleuriste le reconnaît : "pour l’instant, ça s’annonce bien, parce qu’il ne pleut pas trop. Mais le budget est resserré, les gens font attention à ce qu’ils achètent." Les commandes ont chuté de 20% en six ans. "Les clients prennent plus les premiers prix que les fleurs plus conséquentes, plus épaisses, donc plus chères", constate-t-il.
Cette prudence s’explique : les coûts ont flambé. Depuis le Covid, la rose a pris 25%, portée par la hausse de l’énergie et du transport. Les chrysanthèmes, elles, viennent de Loire-Atlantique et ont légèrement augmenté, "de 3 à 4% par rapport à l’an dernier".
Une tradition qui vieillit
"Ce sont surtout les personnes âgées qui continuent à fleurir les tombes", note Lionel Morisse. Un geste de mémoire qui parle moins aux jeunes générations. "Avec la crémation, il y a moins de place pour mettre des fleurs. Et les jeunes n’ont pas l’habitude d’y aller. Dans cinq ou dix ans, il ne restera plus grand-chose", prédit-il.
Même les couleurs reflètent ce changement. "Les anciens restent sur du blanc, du rouge, du classique. Les plus jeunes, eux, osent plus de couleurs, mais ils sont rares à venir."
Beaucoup de travail, peu de marge
La Toussaint reste une période essentielle, mais loin du pic espéré. "C’est 10 à 15% de chiffre d’affaires en plus, pas plus." Un gain modeste, pour un effort considérable : 200 pots à arroser chaque jour. "C’est beaucoup de travail, mais on garde le sourire. On espère juste que la météo sera de notre côté !"
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