Trains de la colère : l’humiliation des élus au ministère des Transports
Publié : 16 avril 2025 à 12h06 par Thierry Matonnat
Les élus et représentants économiques de la délégation des "trains de la colère" reçus au ministère n’ont pas apprécié le communiqué du Ministre des Transports publié en plein milieu du tour de table avec ses services.
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Ce mardi 15 avril, plus de 400 personnes (élus, chefs d'entreprises, représentants d'associations d'usagers et syndicats...) sont montés à Paris à bord de deux "trains de la colère" pour dénoncer le sort réservé aux lignes Paris-Orléans-Limoges-Toulouse et Paris Clermont-Ferrand. Il s’agit pourtant de deux axes dit "structurants" sur lesquels les usagers sont confrontés au quotidien à des retards, des annulations ou des pannes de trains, depuis plusieurs années.
Si la mobilisation des politiques, des acteurs économiques et culturels ou encore des syndicats a dépassé les attentes des organisateurs de cette action de communication, l’absence du Ministre chargé des Transports, Philippe Tabarot, pour recevoir la délégation a déjà été ressentie comme du mépris pour des territoires qui se sentent déjà délaissés.
C’est donc le directeur de la Direction générale des infrastructures, des transports et des mobilités, accompagné de la directrice adjointe de cabinet et le conseiller technique ferroviaire du ministre qui ont accueilli la délégation.
Mais les élus ont quitté la réunion lorsque Jean-Claude Sandrier, président de l’association "Urgence ligne POLT", leur a indiqué que le ministre venait de publier un communiqué de presse sur les conclusions de la réunion, réunion à laquelle il n’avait pas participé, et alors que le tour de table n’était même pas terminé. "Pour les élus, ce qui s’est passé est insultant", explique Jean-Claude Sandrier.
Une attitude du ministère qualifiée "d’inacceptable et d’humiliante pour les élus", selon le maire de Limoges, Émile Roger Lombertie. Les élus qui déplorent de n'avoir obtenu aucune réponses à leurs questions.