Mobilisations du 10 septembre : bus incendié, 10 000 manifestants à Rennes et de nombreuses routes bloquées en Bretagne
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Adrien Michaud vous informe en Bretagne, chaque jour de 6h à 10h, en direct sur Alouette.
Le mouvement social du 10 septembre a été très suivi en Bretagne. Blocages des routes, de lycées, manifestations dans les grosses villes du territoire, les Bretons se sont mobilisés pour montrer leur mécontentement face au gouvernement.
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Une marée humaine place de la république à Rennes, ou encore un bus incendié sur la rocade, ce sont les deux principales images du mouvement social du 10 septembre en Bretagne.
Pour cette journée de mobilisation contre le gouvernement, les Bretons sont descendus dans la rue pour montrer leur mécontentement. Comme à Rennes, où plus de 10 000 manifestants ont investi pacifiquement la Place de la République, avant de défiler dans la ville. Ils avaient tous un point commun : le ras-le-bol envers la politique du gouvernement. "En fait, il y en a juste marre quoi. C’est un trop-plein, c'est juste une classe d'élites qui nous dirigent mal, et ils se foutent continuellement de nous. Preuve en est avec la nomination de Sébastien Lecornu", s’emporte Mathis, 23 ans, qui dans la vie de tous les jours termine sa thèse à l’université.
La nomination de l’ex-ministre des Armées, Sébastien Lecornu, proche du président depuis 2017, comme nouveau Premier ministre, est une rengaine qui revient beaucoup dans le cortège rennais, mais pas seulement. "On trouve qu'il y a trop d'inégalités, trop de cadeaux pour les grosses entreprises et les riches, trop d'impôts pour les classes moyennes aussi. Moi, je suis travailleuse dans le social, et d’année en année, je vois la misère grandir, ça ne peut plus durer, donc on est là pour dire qu'on n'est pas contents", dépeint Marine, venue avec trois autres collègues manifester.
Plus de 1 400 personnes à Morlaix
Un discours partagé à plusieurs dizaines de kilomètres de là, à Morlaix. "Il y a un ras-le-bol général. Moi, je le vois dans ma profession. Les soignantes, elles sont au bord du burn-out, on n'en peut plus. Ils sont en train de nous faire crever petit à petit. On ne veut pas survivre, on veut vivre de notre salaire, et n'est pas le cas aujourd'hui", raconte Sonia, 42 ans, soignante dans un Ehpad.
En tout, pour ce mouvement social du 10 septembre, plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont mobilisées en Bretagne. De Vannes à Quimper en passant par Lannion, aucun territoire n’a dérogé à cette journée de mobilisation. À Morlaix, ils ont été plus de 1 400 à descendre Place des otages.
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Le conducteur du bus choqué
La mobilisation du mouvement "Bloquons tout" a donc été importante en Bretagne, et une ville a cristallisé la majorité des tensions, il s’agit de Rennes. Des affrontements ont eu lieu, dans la matinée de ce 10 septembre, près de la porte d'Alma sur la rocade. Les manifestants ont jeté des pavés sur les forces de l'ordre. Les CRS ont répondu avec des tirs de gaz lacrymogène. Un bus du réseau Star, bloqué sous un pont, et a été complétement calciné, le chauffeur est sain et sauf. "Physiquement, il va bien, mais il est choqué par ce qu’il a vécu. Il va rentrer chez lui et on va faire en sorte de l’accompagner", a expliqué au Télégramme son employeur, Keolis.
Dans le reste de la Bretagne, des actions ont lieu à Auray, Saint Malo ou encore à Concarneau où des blocages de routes ont été menés dans la matinée. La situation, par endroits, a aussi été tendue, mais rien de comparable à ce qu’il s’est passé à Rennes, même si 9 personnes ont quand même été interpellées à Brest.
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