Attaque sur l’île d’Oléron : le conducteur mis en examen pour tentatives d'assassinat

Publié : 7 novembre 2025 à 14h31 par
Romane Hocquet - Journaliste

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Après 48h de garde à vue, le suspect de 35 ans a été présenté à un juge d'instruction ce 7 novembre. Il est mis en examen pour tentatives d’assassinat après avoir percuté volontairement 5 personnes, mercredi matin sur l’île d’Oléron. Ce vendredi soir, le procureur de la République annonce son placement en détention provisoire.

caravane suspect Oléron
Le conducteur de 35 ans vivait seul et reclus dans ce mobile home de l'île d'Oléron
Crédit : Laura Vergne

Il aura donc passé 48h en garde à vue, la durée maximale autorisée dans ce type d’affaire. Le conducteur de l’attaque d’Oléron a quitté la gendarmerie de Saint-Pierre d’Oléron dans la matinée de ce 7 novembre.

Il a été transféré vers le tribunal judiciaire de La Rochelle pour être présenté à un juge d’instruction en vue de sa mise en examen.

 

Prémédition retenue

Une mise en examen pour tentatives d’assassinat. 7 tentatives au total : 5 personnes ont été percutées par le chauffard et 2 autres ont réussi à sauter sur le bas-côté de la route pour éviter la voiture. Ce vendredi matin, 2 blessés restent hospitalisés, l’un au CHU de Poitiers, l’autre à l’hôpital de La Rochelle. Leur pronostic vital n'est plus engagé, a précisé le procureur de La Rochelle, Arnaud Laraize, lors d'une conférence de presse ce jeudi soir.

La préméditation a été retenue par le procureur. Une circonstance aggravante qui pourrait alourdir sa peine lors d’un futur procès.

 

Placé en détention provisoire

Cet homme – décrit comme un polytoxicomane au profil psychologique fragile - a ensuite été palcé en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention, selon un communiqué du procureur de la République.

Lors de sa conférence de presse ce vendredi soir, Arnaud Laraize a indiqué que le parquet national anti-terroriste (PNAT) ne s’était pas saisi de l’affaire.

Malgré les cris "Allah Akbar" au moment de son interpellation, ainsi qu’une conversion récente à l’islam, les enquêteurs ont fait face aux propos incohérents du conducteur qui avait déjà demandé à être interné. Ce marginal n’a par ailleurs aucun lien avec une organisation terroriste et n’a pas consultation de propagande djihadiste.